La culture nikkei est la fusion des cultures péruviennes et japonaises qui s’est développée à la fin du XIXème siècle avec l’arrivée de milliers de nippons au Pérou.

Le mot nikkei a commencé à être utilisé dans les communautés d'origine japonaise, principalement en Amérique et au Pérou, à partir des années 1980, lorsqu'il a pris de l'ampleur pour exprimer un renouveau identitaire qui dissipe le vieux conflit pour harmoniser les deux courants ethniques et culturels qui composent les Péruviens d'origine japonaise.

Au cours des décennies précédentes, les Nisei - les enfants d'immigrants nés au Pérou - réfléchissaient déjà à leur identité, mais le terme "Nikkei" n'était pas encore utilisé.

Depuis les années 1980, le terme "Nikkei" est utilisé pour désigner une identité enrichie par les apports et le mélange de deux grandes cultures, symbolisée notamment par la cuisine Nikkei, une marque reconnue dans le monde entier.

Ces émigrés japonais se sont intéressés aux plats et produits de la cuisine criolla (créole) du Pérou datant de la conquête espagnole. C’est une cuisine qui allie des recettes européennes avec des ingrédients et techniques culinaires des Caraïbes.

La cuisine nikkei s’incarne au travers de plats emblématiques tels que les makis peruanos, les tiraditos ou bien le succulent lomo saltado !

Le lomo saltado est un plat péruvien typique dont les archives remontent à la fin du XIXe siècle, lorsqu'il était connu sous le nom de lomito de vaca, lomito saltado ou lomito a la chorrillana. Ce plat a été influencé par les Chinois-Cantonais et contient l'assaisonnement et le mélange de la cuisine créole péruvienne et orientale.

L'influence orientale se manifeste par l'utilisation de la technique de la friture à la poêle, désormais connue sous le nom de lomo saltado. En fait, il existe de nombreuses variantes introduites dans ce plat, car selon le goût, certains ingrédients ont été remplacés par d'autres. Il est considéré comme l'un des plats les plus consommés au Pérou.

De même, le lomo saltado se retrouve dans tous les menus des restaurants péruviens qui existent dans les villes du monde où le Pérou a migré.

Aujourd’hui nous vous proposons de découvrir la recette du lomo saltado.


Ingrédients (pour 4 personnes)

Pour la viande

- 500g de paleron de bœuf

- 3 tomates grappe

- 2 oignons rouge

- 3 gousses d’ail

- Sauce soja

- Vinaigre de vin

- Sel et poivre

- Huile végétale

Pour les frites

- 500g de pommes de terre

- Huile de friture

- Sel

Pour le riz

- 250g de riz long

- 1 gousse d’ail

- Sel et poivre


Préparation

1. Éplucher et laver les pommes de terre. Ensuite, couper les pommes de terre en frites d’épaisseur moyenne (3-4 cm) et saler avec du sel fin.

2. Couper les tomates en quartiers. Éplucher les oignons et couper des quartiers d’oignons. Garder les plus grosses feuilles d’oignons.

3. Préparer la viande en enlevant les morceaux de gras et les morceaux nerveux. Couper la viande en morceaux de 4-5 cm.

4. Dans un wok, faire revenir 3 gousses d’ail hachées dans une bonne couche d’huile. Une fois l’ail légèrement doré, ajouter la viande. Laisser saisir quelques minutes à feu vif en remuant souvent.

5. Dès que la viande est saisie, baisser le feu et rajouter les tomates, oignons. Mélanger.

6. Saler et poivrer puis rajouter 6 C.S. de sauce soja et 3 C.S. de vinaigre. Laisser mijoter pendant une dizaine de minutes avant d’éteindre le feu.

7. Pour le riz, faire revenir dans un peu d’huile une gousse d’ail hachée puis rajouter le riz à sec pendant 2-3 minutes. Couvrir d’eau à hauteur et remuer. Une fois toute l’eau évaporée, goûter et rajouter de l’eau si le riz est encore trop ferme.

8. Pendant que le riz cuit, il est temps de cuire les frites. Si vous n’avez pas de friteuse, vous pouvez frire les frites à la poêle avec une bonne couche d’huile de friture (colza ou tournesol). Lorsque l’huile est chaude, plonger les frites et remuer fréquemment pour éviter que les frites s’accrochent. Une fois les frites bien colorées, les retirer du feu et éponger l’huile avec du sopalin.

C’est prêt à déguster !